Pourquoi le gouvernement américain a-t-il banni Kaspersky, un géant de l’anti-virus ?

Kaspersky

Tl;dr

  • Le gouvernement américain a interdit Kaspersky pour des risques de sécurité nationale.
  • L’interdiction concerne la revente, l’intégration et la licence des produits Kaspersky.
  • La BIS évoque la capacité cybernétique offensive de la Russie comme raison principale.
  • Trois marques Kaspersky sont ajoutées à la liste des entités menaçant la sécurité nationale.

Kaspersky interdit sur le territoire américain

Dans une démarche visant à protéger la sécurité nationale, le gouvernement des États-Unis a pris la décision d’interdire la célèbre société de logiciels antivirus, Kaspersky. Un arrêté a été émis par l’Office de l’Information et des Communications et Services Technologiques (OICTS), une branche du Bureau de l’Industrie et de la Sécurité (BIS) affilié au Département du Commerce.

Fondements de l’interdiction

L’interdiction, entrant bientôt en vigueur, concernenon seulement la revente et l’intégration des produits de cybersécurité de Kaspersky, mais aussi leur licence sur le sol américain. Le BIS justifie cette décision par les possibilités offensives de cyberattaque du gouvernement russe. Il souligne aussi le souci qu’il pourrait exercer des pressions ou contrôler les opérations de la compagnie russe.

Conséquences pour Kaspersky

Le BIS a aussi ajouté trois marques de Kaspersky à la “Entity List”, une liste de personnes ou d’organisations perçues comme une menace pour la sécurité nationale et soumises à des restrictions commerciales. Parmi les noms sur cette liste, on trouve également des entreprises de renom telles que Huawei en Chine et le Groupe NSO en Israël, fabricant du notoire logiciel espion Pegasus.

Kaspersky : une cible récurrente

Rappelons en conclusion que cette interdiction n’est pas une première pour Kaspersky. En effet, en 2017, le département de la Sécurité intérieure avait déjà ordonné l’interdiction de l’utilisation des logiciels antivirus et de cybersécurité pour les agences fédérales américaines, évoquant des préoccupations similaires en lien avec une potentielle interférence russe.

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