Grèce : un incendie de forêt provoqué par un feu d’artifice tiré depuis un yacht

ADN

Tl;dr

  • L’équipage d’un yacht risque des poursuites judiciaires pour avoir déclenché un incendie sur l’île d’Hydra.
  • Les 13 membres de l’équipage nient les accusations et seront jugés mercredi.
  • L’incendie a détruit 30 hectares de forêt de pins, la seule encore préservée de l’île.
  • La Grèce a récemment durci les peines pour les incendies criminels en raison du risque accru d’incendies de forêt.

Un yacht à l’origine d’un incendie en Grèce

Treize marins comparaîtront ce mercredi 25 juin devant la justice grecque. Ils sont suspectés d’avoir déclenché un incendie dévastateur sur l’île touristique d’Hydra à cause d’un feu d’artifice tiré depuis leur yacht. Selon la chaîne de télévision publique ERT, ils ont été auditionnés ce dimanche et ont nié les accusations.

La nature préservée d’Hydra a subi une grande perte avec ce sinistre. Les informations relayées par les pompiers de l’île révèlent que la seule forêt de pins intacte a été consumée, impactant ainsi 30 hectares. La publication des pompiers a suscité l’indignation sur les réseaux sociaux et sur l’île.

Durcissement des sanctions pour les incendies criminels

La Grèce a récemment revu à la hausse les sanctions pour les incendies criminels. Les coupables peuvent être condamnés à une peine allant jusqu’à vingt ans de prison et à une amende pouvant atteindre 200 000 euros. Une réponse légale forte face au “risque très élevé” de feu de forêt actuellement élevé par les autorités du pays.

Courbes de température en hausse

La Grèce, pourtant habituée à gérer les vagues de chaleur, se prépare à des défis de plus en plus complexes. Non seulement le pays vient de connaître l’hiver le plus chaud de son histoire, mais la canicule s’amplifie et les feux sont de plus en plus virulents. Les températures atteignent régulièrement plus de 40 degrés Celsius.

Les spécialistes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) affirment que la hausse des températures provoquée par les émissions de combustibles fossiles d’origine humaine rallonge la saison des incendies et accroît les surfaces brûlées.

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