Tl;dr
- Julian Assange, fondateur de Wikileaks, quitte le Royaume-Uni après un accord judiciaire.
- L’Australien doit comparaître dans un tribunal américain aux îles Mariannes.
- Il pourrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention à Londres.
- L’accord met fin à une saga judiciaire de près de 14 ans.
Libération de Julian Assange : fin d’une saga judiciaire
Julian Assange, l’Australien à la tête de l’organisation WikiLeaks, a quitté le sol britannique. Après une négociation de plaider coupable avec la justice américaine, l’homme autrefois le plus recherché est désormais libre.
Un départ furtif, une semblance de liberté
Lundi dernier, Assange s’est envolé, après une détention préliminaire de 62 mois, durant laquelle il était incarcéré dans une prison de haute sécurité près de Londres. Étape préliminaire, son avion a atterri à Bangkok pour un ravitaillement en carburant avant de se diriger vers Saipan, dans les îles Mariannes.
La nouvelle a suscité des vives réactions d’enthousiasme. “Julian est libre!”, s’est écriée Stella Assange, son épouse, exprimant “une immense gratitude” envers tous ceux qui ont œuvré pour cette libération. De son côté, sa mère, Christine Assange, a souligné l’importance de la diplomatie discrète et du travail acharné de nombreuses personnes invisibles dans cette affaire.
L’extradition évitée – un accord bénéfique
Selon les documents judiciaires rendus publics, Assange est poursuivi pour “complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale”. Il devrait plaider coupable de ce seul chef d’accusation.
Cet accord permettrait à Assange de retourner librement en Australie, sa terre natale après avoir purgé sa peine en détention provisoire à Londres.
La fin d’une longue bataille judiciaire
Cette fin autour de l’affaire Assange est survenue alors que la justice britannique devait examiner un recours contre son extradition vers les États-Unis, autorisée par le gouvernement britannique en juin 2022. C’est une victoire pour un homme qui se battait pour ne pas être livré à la justice américaine, laquelle le poursuivait pour la publication de documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines.
La trajectoire tumultueuse d’Assange, ponctuée de révélations choquantes et de revers judiciaires, est un rappel du pouvoir et des risques de la liberté de la presse dans l’ère numérique moderne. L’affaire Assange a souligné l’étendue des outils de surveillance étatique, mais a également posé des questions sur la protection des lanceurs d’alerte et de la liberté d’expression.
