Tl;dr
- Rappel massif de Citroën pour des problèmes d’airbags.
- Critiques et pression sur Stellantis pour une gestion lente.
- Promesses de Stellantis d’accélérer les réparations.
- Problème d’airbags non unique à Citroën et affecte plusieurs marques.
Une crise des airbags
Le 17 mai dernier, une alerte majeure secoue le géant automobile français, Citroën. Celui-ci annonce un rappel de près de 247.000 Citroën C3 et DS3 produits entre 2009 et 2019. En cause, un grave défaut dans les airbags de la marque japonaise Takata, rendant leur activation potentiellement dangereuse.
Une gestion de crise critiquée
Les propriétaires des véhicules concernés, sommés de cesser leur utilisation, attendent depuis lors le début des réparations. Mais cela semble tarder.
Un groupe de propriétaires mécontents a ainsi dénoncé un délai excessif dans la mise en œuvre des réparations et s’est tourné vers l’association de consommateurs UFC-Que choisir. Cette dernière a pointé du doigt la “gestion calamiteuse” de Stellantis, la société mère de Citroën, menaçant même de poursuites judiciaires.
Stellantis promet d’accélérer les réparations
Face à la pression médiatique, Stellantis a finalement promis de “doubler la capacité de réparation du réseau de concessionnaires Citroën d’ici fin juillet”. Elle assure également travailler sur un programme de réparations à domicile.
Jusqu’à 50.000 véhicules pourraient être concernés. Le groupe a déjà fourni 12.000 véhicules de courtoisie et prévoit d’en prêter 3.000 de plus d’ici la fin de la semaine. Il espère ainsi pallier l’immobilisation forcée de nombreux véhicules.
Un problème qui dépasse Citroën
Ce rappel massif n’est en réalité que la pointe de l’iceberg et ne concerne pas exclusivement Citroën.
Des véhicules de marques telles que Mazda, Ford, Honda ou BMW ont également dû être rappelés depuis 2014 en raison de problèmes similaires liés aux airbags du fournisseur japonais Takata.
