Julian Assange libéré de prison grâce à un accord de plaider-coupable avec les États-Unis

WikiLeaks

Tl;dr

  • Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, est libéré de prison.
  • Il a accepté de plaider coupable pour avoir violé la loi sur l’espionnage aux États-Unis.
  • Assange retournera en Australie après avoir purgé une peine de prison de 62 mois au Royaume-Uni.
  • Il a été arrêté en 2019 en Équateur sur un mandat d’extradition des États-Unis.

Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, obtient la liberté

Après des années de batailles juridiques et de prison, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a finalement été libéré du pénitencier de Belmarsh à Londres. Ce dernier a accepté de plaider coupable pour avoir violé la loi d’espionnage des États-Unis.

Poursuites légales et trait d’union transatlantique

Westminster, Londres – “Le compte WikiLeaks sur X, autrefois Twitter, a annoncé sa libération après que la Haute Cour de Londres lui a accordé une libération sous caution”, a expliqué l’équipe de WikiLeaks. Une vidéo, également partagée sur cette plateforme, montrerait Assange monter à bord d’un avion à l’aéroport de Stansted.

D’après une lettre du département de la justice américaine publiée par The Washington Post, Assange plaiderait coupable pour avoir “conspiré pour obtenir et disséminer illégalement des informations classifiées relatives à la défense nationale des États-Unis”. Les procureurs du département de la justice recommandent une peine de 62 mois. Sachant qu’Assange a déjà passé plus de cinq années en prison au Royaume-Uni, il ne purgera désormais plus aucune peine aux États-Unis.

Une chronologie d’événements controversés

Assange a obtenu l’asile à l’ambassade équatorienne à Londres après avoir perdu un appel contre un mandat d’arrêt international. Il y vécut sept ans avant d’être chassé en raison de son comportement jugé “discourtois et agressif”. La police métropolitaine de Londres l’arrêta ensuite pour le compte des États-Unis suite à un mandat d’extradition.

Dans l’annonce de sa libération par WikiLeaks, l’organisation mentionne qu’Assange a quitté Belmarsh “après y avoir passé 1 901 jours”. Cette libération a été rendue possible par une campagne mondiale menée par des défenseurs de la liberté de la presse, des législateurs et des leaders politiques, qui ont permis une longue période de négociations avec le département de la justice américain.

Retour à la case départ : l’Australie

Finalement, après ces années de procédures judiciaires et de controverses, Assange pourra retrouver l’Australie, son pays natal, dès la fin des procédures judiciaires aux États-Unis. La suite de cette affaire reste cependant à surveiller.

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