Breton, occitan, wolof… Google Traduction ajoute 109 nouvelles langues

ADN

Tl;dr

  • Google enrichit son application de traduction de 110 nouvelles langues.
  • L’IA et le modèle linguistique PaLM 2 rendent ceci possible.
  • Google a sélectionné des langues pratiquées par de grandes et petites communautés.
  • La langue bretonne, en danger, est désormais soutenue par Google Traduction.

Google Traduction : Une polyvalence renforcée

Dans une annonce faite il y a quelques jours, Google a dévoilé une avancée significative de son application Google Traduction, qui a intégré pas moins de 110 nouvelles langues à son répertoire.

Un bond colossal pour l’outil de la firme américaine, passant de 133 à près de 243 idiomes traduisibles.

La technologie, un allié de taille

L’exploit est rendu possible grâce à l’intelligence artificielle (IA) et plus précisément, grâce au coup de boost fourni par le modèle linguistique PaLM 2.

Cependant, l’entreprise précise que l’IA, bien que cruciale, n’est qu’une pièce du puzzle. Pour compléter ce travail titanesque, Google a collaboré avec des linguistes et des locuteurs natifs.

Un choix éclairé

Avec environ «7000 langues existantes dans le monde», on pourrait s’interroger sur les critères de sélection de Google. Selon l’entreprise, elle a privilégié les langues parlées par «plus de 100 millions de locuteurs» tout en incluant aussi des dialectes parlés par de petites communautés indigènes.

Un autre point notable est l’intérêt porté par Google pour les langues menacées mais faisant l’objet d’efforts actifs de revitalisation.

Un soutien pour la langue bretonne

Prenez par exemple le breton, une langue celtique parlée par environ 200 000 personnes et menacée de disparition. Il a donc également reçu le soutien de Google Traduction, une étape qui pourrait potentiellement aider à sa perpétuation et revitalisation.

Les associations de défense de la langue bretonne peuvent maintenant compter sur l’aide de ce géant du web pour soutenir leurs efforts, et c’est une victoire en soi. Selon le quotidien régional, les traductions de Google étaient jugées «correctes», ce qui est prometteur pour l’avenir.

Lire la source


A lire aussi