Tour de France 2024 : 600 tests antidopage seront effectués

ADN

Tl;dr

  • L’UCI met en place un nouvel outil d’inspection contre la fraude.
  • ITA utilise le module endocrinien pour déceler l’utilisation d’hormones de croissance.
  • 400 contrôles hors compétition seront effectués avant le Tour de France.
  • Suite aux préoccupations sur le tapentadol, les experts évalueront s’il doit être interdit.

Lutte contre le dopage sur le Tour de France : Les innovations de l’UCI et de l’ITA

L’heure est à l’innovation dans la lutte contre le dopage. En effet, l’Union cycliste internationale (UCI) a annoncé mercredi, sans donner plus de détails, qu’elle mettrait à l’épreuve un “nouvel outil d’inspection”, destiné à dissuader toute fraude technologique lors du proche Tour de France.

Le module endocrinien : un pas vers l’équité dans le cyclisme

Pour assurer l’intégrité du sport, l’ITA va introduire un module endocrinien. C’est ce qu’a révélé Olivier Banuls, qui dirige les contrôles de l’organisme. Ce système est capable de détecter l’utilisation de l’hormone de croissance humaine, une performance dopante prisée par certains professionnels du cyclisme.

Incubée par l’agence mondiale antidopage en 2023, ce module est toutefois une véritable nouveauté sur le Tour de France.

400 contrôles avant le coup d’envoi

Avant le début de la course, l’ITA effectuera pas moins de 400 contrôles hors compétition. Le recueil des échantillons se fera en grande partie au laboratoire antidopage de Lausanne, accrédité par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Pour prévenir toute possibilité de triche future, l’organisation a également prévu une préservation des échantillons pour une possible réanalyse dans une décennie.

Quant aux fonds de l’ITA, ils ont vu une augmentation progressive de 35%, atteignant 10 millions d’euros, grâce à l’UCI, aux équipes et aux organisateurs de courses, gage d’une professionnalisation et “d’une évolution des mentalités” selon Banuls.

Tapentadol : la question reste ouverte

Concernant le Tapentadol, un puissant antidouleur récemment placé sous surveillance par l’AMA, Banuls affirme qu’il faudrait attendre la fin de l’année pour évaluer son utilisation, réaffirmant ainsi la vigilance constante qu’on doit maintenir dans ce milieu sportif.

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