Tl;dr
- Lancement du “bonus réparation” en novembre dernier.
- Fonds piloté par l’éco-organisme Refashion.
- 1 050 boutiques participent à ce programme.
- 250 000 réparations effectuées, avec économies de 2,3 millions d’euros.
Le “bonus réparation”, un succès retentissant
Il y a plus révolutionnaire encore que d’acheter du neuf : réparer l’ancien. Introduit en novembre de l’année dernière,le programme “bonus réparation” pour vêtements et chaussures a permis aux citoyens français de faire une économie totale de 2,3 millions d’euros en seulement six mois, a révélé Elsa Chassagnette, représentante de Refashion chargée de superviser ce fonds.
Le rôle moteur de Refashion dans cette initiative
Refashion, l’écoganisme en charge des opérations, joue un rôle crucial dans cette initiative en accompagnant l’industrie dans sa transition vers une économie plus circulaire. “C’est un très bon démarrage”, s’est réjouie Elsa Chassagnette, décrivant l’explosion des réparations depuis décembre dernier chez les professionnels agréés.
Un réseau de boutiques accessible
Aujourd’hui, environ 1 050 boutiques, dont 40% de cordonneries et 60% de retoucheries, participent à ce programme. Cette initiative a permis à “un ménage sur deux d’être à moins de dix minutes de voiture d’un réparateur labellisé”, malgré des disparités régionales notables, reconnaît la responsable.
Bilan des réparations et perspectives
Au total, quelque 250 000 réparations ont été réalisées dans cadre de ce dispositif, principalement dans des cordonneries (84% du total). Le bonus moyen s’élève à 8 euros, ce qui peut paraître peu, mais il faut rappeler que ce sont en majorité des petites réparations qui ont été effectuées.
La question se pose alors : ces bonus sont-ils utilisés par des clients déjà convaincus par la réparation ou attirent-ils une nouvelle clientèle ? Pour Elsa Chassagnette, “les témoignages de consommateurs ainsi que de réparateurs labellisés tendent à laisser penser que le bonus provoque davantage de réparations”.
Ce programme a pour but principal d’augmenter le nombre de pièces réparées. En 2019, ce chiffre s’établissait à 16 millions pour les vêtements et chaussures. Grâce à ce dispositif, Refashion espère atteindre 21,6 millions d’ici 2028, favorisant un modèle de consommation plus durable.
