Méningites : L’élargissement de la vaccination confirmé par le gouvernement

ADN

Tl;dr

  • La HAS préconise d’élargir la vaccination contre la méningite.
  • Actuelle vaccination obligatoire limitée aux méningocoques du groupe C.
  • Recommandation d’inclure les groupes A, B, W et Y.
  • Le gouvernement promet de suivre ces nouvelles recommandations.

Grippe de la méningite : Un appel à étendre la vaccination

Considérant la résurgence de la méningite, la Haute Autorité de Santé (HAS) appelle la France à renforcer la lutte. Elle recommande aujourd’hui pour ce faire, un élargissement de la vaccination.

De nécessaire à incontournable

La vaccination contre la méningite est actuellement obligatoire pour une seule famille de bactéries chez les nourrissons. Toutefois, la HAS incite maintenant à une mise en œuvre plus globale. La recrudescence des cas de méningites, malgré la réduction notable durant la crise de Covid-19, est alarmante”, alerte la HAS.

Méningite : une maladie mortelle et complexe

La méningite, cause d’infections mortelles du cerveau et de la moelle épinière dans 10% des cas, engendre également souvent de graves séquelles neurologiques. Plusieurs groupes de bactéries, appelés méningocoques, sont responsables de cette maladie. Cependant, leur diversité rend la vaccination difficile.

Bien que la vaccination soit recommandée contre le groupe B, elle est actuellement obligatoire uniquement pour le groupe C chez les moins d’un an. Toutefois, l’émergence des sérogroupes W et Y, notamment chez les nourrissons et les jeunes, a fait craindre la méningite W, une maladie particulièrement mortelle.

De nouvelles recommandations anticipant la menace

Pour contrer cette menace, la HAS recommande maintenant l’obligation de vaccination contre les méningocoques A, B, W et Y pour les nourrissons de moins d’un an. Ces derniers seraient vaccinés avec deux doses d’un vaccin contre les quatre souches A, B, W et Y. Pour les plus âgés, la HAS recommande une nouvelle dose aux 11-14 ans, même si ces derniers ont déjà été vaccinés.

Frédéric Valletoux, le ministre chargé de la Santé et de la Prévention, a répondu à cette grave opposition en assurant que “le gouvernement suivra cet avis” . Il a également promis de détailler prochainement les modalités d’application de ces recommandations vitales. En étudiant sérieusement la mise en œuvre de ce dispositif, le gouvernement se montre résolu à réduire l’impact de cette maladie sur la population.

Lire la source


A lire aussi