Macron veut aider les Ukrainiens à “neutraliser” les bases russes, Poutine rétorque

Tl;dr

  • Emmanuel Macron et Vladimir Poutine s’opposent sur l’utilisation d’armes occidentales contre le territoire russe.
  • L’Ukraine désire utiliser ces armes contre des cibles militaires russes, une idée qui divise ses soutiens.
  • Les États-Unis réitèrent leur opposition à l’usage de leurs armes contre la Russie.
  • L’envoi d’instructeurs militaires sur le sol ukrainien fait l’objet de discussions parmi les alliés de Kiev.

Récent conflit oratoire entre les présidents français et russe

La politique internationale a connu une nouvelle passe d’armes entre les présidents Emmanuel Macron et Vladimir Poutine. Cela a eu lieu mardi 28 mai lorsque Poutine a mis en garde contre de “graves conséquences” en cas d’utilisation d’armes occidentales contre la Russie. Avant cela, Macron avait plaidé pour la “neutralisation” des bases russes d’où proviennent des missiles tirés sur l’Ukraine.

Position des États-Unis

Malgré cette escalade verbale, les États-Unis ont renouvelé leur opposition à l’utilisation de leurs armes pour frapper le territoire russe. «Notre position n’a pas changé à ce stade. Nous n’encourageons ni ne permettons l’utilisation d’armes fournies par les États-Unis pour frapper sur le sol russe», a souligné John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.

Divisions autour de l’aide à l’Ukraine

L’Ukraine souhaite pour sa part utiliser les armes fournies par l’Occident contre des cibles militaires russes. Une demande qui divise les soutiens de Kiev. Certaines nations, dont l’Italie et l’Allemagne, mettent en avant le risque d’une spirale incontrôlée pouvant mener à l’utilisation d’armes nucléaires par la Russie.

Question de la présence de formateurs militaires

Un autre sujet de discussion brûlant parmi les alliés de l’Ukraine est l’envoi de formateurs militaires sur le sol ukrainien pour aider son armée. La France envisage cette possibilité, en discussion avec l’Ukraine et d’autres pays, bien que certaines nations restent prudemment réservées.

Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, a profité de sa visite à Bruxelles pour exhorter son homologue américain, Joe Biden, à participer au sommet international sur l’Ukraine prévu en Suisse pour les 15 et 16 juin, sans présence russe.

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