Tl;dr
- Joe Biden durcit sa politique migratoire pour l’élection présidentielle.
- Limitation à 2500 du nombre d’entrées d’asile par jour.
- Ces mesures facilitent les expulsions vers le Mexique.
- Les nouvelles mesures critiquées par l’ACLU et le UNHCR.
Virage politique de Biden
À l’aube des élections présidentielles américaines, Joe Biden, sans doute dans un élan stratégique et non sans controverse, infléchit sa position en matière de migration. Cette démarche est notamment axée sur une restriction du nombre de demandeurs d’asile à 2500 par jour.
Un contrôle accru des flux migratoires
La nouvelle politique de Biden, annoncée ce mercredi 5 juin, engendre une fermeture partielle de la frontière américano-mexicaine et prône une tolérance zéro pour l’immigration clandestine.
La réouverture de la frontière s’effectuera seulement après un recul du nombre de demandes d’asile à 1500 par jour, selon les informations de la Maison Blanche.
Le renforcement des procédures d’expulsion
Par ailleurs, le texte rend également plus aisées les expulsions vers le Mexique, bien que quelques exceptions soient prévues. Biden assure que ces dispositions “reprendront le contrôle” de la frontière et contribueront à “rétablir l’ordre dans le processus” de demande d’asile.
Un changement critiqué
Cette relative sévérité a suscité la critique de plusieurs organisations, dont le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et l’ACLU, une association de défense des droits, qui ont exprimé leur inquiétude face à ces nouvelles mesures. Selon eux, de nombreuses personnes nécessitant une protection internationale pourraient être privées du droit d’asile, les laissant sans solution viable pour assurer leur sécurité. Ils ont également annoncé leur intention de contester cette décision en justice.
Pour conclure, ces mesures marquent une rupture flagrante avec la tradition démocrate en matière d’immigration, accentuant ainsi la tension politique à l’approche de l’élection présidentielle.
