Un ‘marketing trompeur et agressif’ selon l’ONG Helvète
Suite à son enquête dans laquelle l’ONG suisse ‘Public Eye’ dénonce l’ajout de sucre dans des aliments pour bébés vendus dans les pays à faible revenu, cette dernière a enclenché une procédure en justice contre le géant suisse de l’agroalimentaire, Nestlé.
Un ajout de sucre dans des aliments pour bébés vendus dans les pays à faible revenu (‘Public Eye’)
A ce jour, l’entreprise n’a pas souhaité réagir sur cette affaire. L’ONG décrit un ‘marketing trompeur et agressif’ et ‘un comportement déloyal’. “Par son marketing trompeur et agressif ainsi que son double standard en matière de sucre, Nestlé fait preuve d’un comportement déloyal qui affecte des centaines de milliers de personnes dans des pays à revenu plus faible“.
Nestlé affecte des centaines de milliers de personnes dans des pays à revenu plus faible
L’ONG précise dans son communiqué de presse qu’il est possible de poursuivre Nestlé en s’appuyant sur une disposition de la loi fédérale contre la concurrence déloyale, qui permet à la Confédération d’agir lorsque le comportement d’une entreprise a “des répercussions négatives à l’étranger”.
En Suisse et dans les principaux marchés européens, de tels produits sont vendus sans sucre ajouté
En avril dernier, l’ONG ‘Public Eye’ proposait son enquête qui mettait en cause Nestlé notamment pour ses produits commercialisés en Afrique, en Asie et en Amérique latine avec plus de teneur en sucre. “Les laits de croissance Nido contiennent en moyenne près de deux grammes de sucre ajouté par portion, tandis que les céréales pour bébés Cerelac en ont près de quatre grammes. En Suisse et dans les principaux marchés européens, de tels produits sont vendus sans sucre ajouté”, était-il indiqué par l’ONG.
Rappelons que le sucre augmente le risque de diabète ou de maladies cardiovasculaires.
