Nouvelles sanctions des Etats-Unis envers la Russie

ADN

Tl;dr

  • Nouvelles sanctions américaines contre l’économie de guerre russe.
  • Ciblage des dernières sources d’approvisionnement internationales russes.
  • Inclusion d’environ 90 individus ou organisations de pays partenaires.
  • Extension du régime de sanctions « secondaires ».

Amplification des sanctions américaines contre l’économie de guerre russe

À la veille de l’ouverture du sommet du G7 en Italie, les États-Unis dévoilent une nouvelle série de sanctions financières visant à étouffer l’effort de guerre russe en Ukraine.

Janet Yellen, la secrétaire au Trésor, déclare qu’elles cherchent à entraver ces « dernières routes d’approvisionnement internationales par lesquelles la Russie obtient des matériaux et des équipements ».

Serrage de vis sur les sources d’approvisionnement russes

Cette mesure intensifie les efforts pour diminuer la capacité de la Russie à bénéficier de l’accès aux technologies, aux équipements, aux logiciels et aux services informatiques étrangers.

Avec environ 300 nouvelles entités ciblées, les transactions de plusieurs milliards de dollars sont en ligne de mire, comme celles impliquant des sociétés contribuant à trois projets de gaz naturel liquide.

Extension du champ d’action des sanctions

Si le département du Trésor américain élargit sa définition du complexe « militaro-industriel » russe, il étend également sa portée.

Les institutions financières étrangères peuvent désormais être sanctionnées si elles effectuent des transactions impliquant des personnes ou des entités russes déjà visées par les sanctions américaines. La liste des cibles passe ainsi de plus de 1 000 à environ 4 500 entités.

Obstacles à la guerre économique menée par la Russie

Cependant, malgré ces sanctions, la Russie réussit à mettre en place des stratégies de contournement, nécessitant ainsi de nouvelles sanctions. Le cycle continu, même si son efficacité est parfois remise en question.

« Les exportations mondiales vers la Russie ont chuté de près de 90 milliards de dollars », affirme un responsable américain à l’Agence France Presse. Joe Biden, attendu en Italie, a l’intention de montrer à Vladimir Poutine que « le temps ne joue pas en sa faveur », selon un porte-parole de la Maison Blanche.

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