Crimée-Congo : La France face à une nouvelle menace de fièvre hémorragique transmise par les tiques

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Tl;dr

  • La tique géante Hyalomma marginatum, porteuse de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, détectée en France.
  • Aucun cas humain n’a été diagnostiqué, mais le risque de contamination est avéré.
  • La maladie peut provoquer fièvre, troubles digestifs et saignements incontrôlés.
  • Prévention : éviter les piqûres, porter des vêtements couvrants, inspecter régulièrement son corps.

La tique géante, une menace sanitaire en France

Toute personne ayant foulé les chemins de randonnée de la Corse ou des Pyrénées-Orientales doit désormais rester vigilante. En effet, Hyalomma marginatum, aussi connue sous le nom de tique géante, a été repérée sur ces territoires. Deux fois plus grande qu’une tique standard, elle peut véhiculer la redoutable fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC).

Un risque de contamination avéré

Selon Santé publique France, bien qu’aucun cas humain n’ait encore été diagnostiqué, la présence du virus sur le territoire constitue un risque de contamination. La FHCC est une maladie infectieuse qui peut provoquer de la fièvre, des frissons, des troubles digestifs et, dans de rares cas, une maladie hémorragique avec des saignements incontrôlés, potentiellement mortelle.

Prévenir plutôt que guérir

La meilleure défense contre cette menace reste la prévention. Pour ce faire :

  • Évitez les piqûres en portant des vêtements couvrants, notamment dans les zones sèches de garrigues ou de maquis.
  • Inspectez régulièrement votre corps et celui des enfants lors d’activités dans les zones à risque.
  • Disposez d’un tire-tique ou d’une pince fine pour retirer l’insecte en cas de piqûre.

En cas de piqûre, la tique doit être retirée au plus vite, même avec les doigts si aucun outil n’est disponible. Une désinfection du point de piqûre s’impose ensuite, ainsi qu’un lavage des mains. Une consultation médicale est nécessaire si des symptômes apparaissent dans les 14 jours suivant la piqûre.

L’avis de la rédaction

Face à cette nouvelle menace sanitaire, la vigilance est de mise. Il est essentiel de rester informé et de suivre les recommandations de Santé publique France. N’oublions pas que la prévention est notre meilleure arme contre ces maladies potentiellement graves.

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