Bronchiolite : Vaccination maternelle ou traitement néonatal recommandé par la haute autorité de santé

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Tl;dr

  • Immunisation contre le virus respiratoire syncytial (VRS) pour les nourrissons annoncée par la HAS.
  • Deux traitements disponibles : l’Abrysvo de Pfizer ou le Beyfortus de Sanofi.
  • Des campagnes d’immunisation sont recommandées entre septembre et janvier.
  • La décision concernant le traitement à utiliser est laissée aux parents.

La bronchiolite chez les nourrissons : une cible pour de nouveaux traitements

Dans le domaine de la pédiatrie, une avancée significative a été réalisée avec l’apparition de traitements contre le virus respiratoire syncytial (VRS), principal agent responsable de la bronchiolite chez les nourrissons.

La Haute Autorité de Santé (HAS) a annoncé que deux options seront disponibles pour les parents dès septembre : ils pourront choisir entre l’Abrysvo de Pfizer, par vaccination maternelle, ou le Beyfortus de Sanofi.

Abrysvo et Beyfortus : deux approches, un même objectif

Ces deux traitements, bien que différents, visent le même but : immuniser le bébé contre le VRS. L’Abrysvo, développé par Pfizer, est un vaccin administré à la femme enceinte.

Le Beyfortus de Sanofi est un anticorps de synthèse injecté au bébé après la naissance. Les parents ou futurs parents pourront alors faire leur choix après avoir été informés des avantages et inconvénients de chaque option.

Le choix des parents face à l’immunisation

Dans le souci de respecter le libre choix de chacun, la HAS recommande une campagne fondée sur ces traitements entre septembre et janvier, sans favoriser l’un ou l’autre. Bien que le Beyfortus dispose de plus de données prouvant son efficacité, l’Abrysvo a également été approuvé “en vie réelle”.

L’anticorps de Sanofi doit cependant être injecté au nouveau-né, un acte qui peut être source de malaise pour certains parents. L’Abrysvo est quant à lui administré à la mère, en principe au huitième mois de grossesse.

Des cas méritant une attention particulière

Des situations spécifiques peuvent toutefois influencer le choix du traitement. Si la mère est immunodéprimée, le Beyfortus est préféré en raison de l’absence de données sur l’efficacité de l’Abrysvo dans ce contexte.

Dans tous les cas, l’objectif est le même : protéger les nourrissons de cette maladie respiratoire qui provoque chaque hiver d’importantes épidémies, et dont le principal responsable est le VRS.

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