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Tl;dr
Une inquiétude accrue à l’approche des JO
La France s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques dans un mois, et avec cela, une alerte épidémiologique. En effet, le pays connait depuis 2024 une progression alarmante des cas de dengue, cette maladie d’abord bénigne peut parfois dégénérer et causer des saignements. Plus de 2800 cas importés ont été recensés en vient ma métropole sur la première moitié de l’année, dépassant ainsi le record de l’année précédente.
Un risque accru dû au moustique tigre
Le coupable de cette recrudescence n’est autre que le “Aedes albopictus” plus communément nommé le moustique tigre. Phénomène préoccupant, il a progressivement étendu son territoire jusqu’à couvrir presque toute la France, y compris l’Île-de-France.
Il y a une vingtaine d’années, cette espèce invasive n’était pas présente en France métropolitaine. Elle est désormais partout, menaçant la santé publique.
Un enjeu majeur de santé publique
Ces cas “importés” sont portés par des individus revenant des régions où le virus est endémique. En particulier, une large part des cas provient des territoires de Guadeloupe et de Martinique.
Avec l’afflux de 15 millions de visiteurs attendus pour les JO, ce chiffre pourrait encore augmenter davantage. Face à cette situation préoccupante, une vigilance renforcée a été mise en place pour contrôler la propagation du virus.
Les recherches en cours pour endiguer l’épidémie
Les chercheurs de l’Institut Pasteur contribuent activement à la lutte contre ce fléau. Ils ont déterminé le temps d’incubation nécessaire pour que les virus – notamment la dengue et Zika, se retrouvent dans les glandes salivaires du moustique en quantité suffisante pour infecter un humain.
«Si un cas de dengue est détecté en Île-de-France, nous savons désormais qu’une désinsectisation doit avoir lieu dans les 21 jours. Ces résultats permettent d’ajuster la fenêtre de tir pour que l’approche soit optimale», a déclaré Anna-Bella Failloux, responsable de l’unité Arbovirus et insectes vecteurs de l’Institut Pasteur.
Sans oublier que d’autres menaces persistent : les infections d’origine alimentaire, la rougeole ou encore les risques liés à la chaleur en cas de canicule nécessitent une surveillance particulière de la part de l’agence Santé Publique France.