“Cessez-le-feu immédiat” à Gaza voté par l’ONU : Israël furieux après l’abstention américaine

ADN

Tl;dr

  • Israël accuse les États-Unis d’abstention nuisible à son effort de guerre.
  • Les États-Unis adoptent un ton changeant concernant le cessez-le-feu.
  • Le Hamas et l’Autorité palestinienne soutiennent le cessez-le-feu.
  • Des tensions persistantes entre les États-Unis et Israël signalées.

Une abstention controversée

Les États-Unis, allié historique d’Israël, sont critiqués par ce dernier pour avoir permis l’adoption d’une résolution des Nations unies. Pour la première fois, celle-ci exige un «cessez-le-feu» immédiat dans la bande de Gaza. Cette zone, au bord de la famine, est le théâtre de conflits depuis plus de cinq mois entre Israël et le Hamas palestinien.

En réponse, Israël a annulé la visite d’une délégation qui était attendue à Washington. Le but était de discuter d’une potentielle offensive à Rafah. Selon Israël, l’abstention américaine «nuisait» à la fois à son effort de guerre et à ses efforts pour libérer les otages.

Washington déçu et préoccupé

Washington s’est quant à lui dit «très déçu». John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale a déclaré : «Nous sommes très déçus qu’ils ne viennent pas à Washington pour nous permettre d’avoir une conversation approfondie à propos des alternatives crédibles à une opération terrestre à Rafah».

Les États-Unis ont ainsi promis de chercher des moyens pour dissuader Israël d’entamer une offensive à Rafah.

La communauté internationale réagit

De son côté, le Hamas a «salué l’appel du Conseil de sécurité des Nations unies à un cessez-le-feu immédiat». L’Autorité palestinienne a également demandé «l’arrêt définitif de cette guerre criminelle».

Pourtant, malgré l’appel à un cessez-le-feu, la tension demeure entre Israël et les États-Unis. L’ancien président américain, Donald Trump, a déclaré dans une interview qu’Israël devait «en finir» avec la guerre à Gaza. En effet, il estime qu’il est en train de perdre «beaucoup de soutien» dans le monde.

Libérer les otages : une priorité

De plus, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a prévenu que ne pas appliquer l’appel à un cessez-le-feu serait «impardonnable». Cependant, le ministre de la Défense Yoav Gallant a insisté sur le fait que la guerre ne pouvait être stoppée tant qu’il resterait des otages à Gaza.

Lire la source


A lire aussi