Pour le tout premier satellite en bois de l’Histoire, le Japon vise un lancement en septembre

ADN

Tl;dr

  • Le premier satellite en bois devrait être lancé en septembre.
  • Ce satellite expérimental est un projet des scientifiques japonais.
  • Le bois du satellite brûlera totalement lors du retour sur Terre.
  • Un autre satellite de l’ESA et la JAXA étudiera les nuages.

Un pas de géant dans l’aérospatiale

La découverte est de taille. En septembre, un événement sans précédent va se produire : le lancement du premier satellite fabriqué en bois. Oui, vous avez bien lu, en bois! Cette performance réalisée par des chercheurs japonais a été annoncée en grande pompe lors d’une conférence de presse le mardi 28 mai dernier.

Une innovation écologique

Ce n’est pas un satellite ordinaire. Sa spécificité réside dans le nouveau type de matériau utilisé pour sa construction : du bois. En particulier, du bois de magnolia qui a été choisi pour fabriquer le satellite “LignoSat”. Le choix de ce matériau conforme à la philosophie de l’astronaute Takao Doi, selon laquelle “les satellites qui ne sont pas fabriqués en métal devraient être privilégiés”.

Cette décision est motivée par une raison écologique. L’idée est que le bois du satellite brûle totalement lors de son retour sur Terre. De ce fait, la formation de particules métalliques nuisibles à notre environnement lors de l’atterrissage du satellite sur Terre sera évitée.

Un double test en perspective

Une fois en orbite, le satellite sera libéré depuis le module expérimental japonais de la “Station spatiale internationale” afin de tester sa résistance et sa durabilité dans l’espace. Des données précieuses seront ensuite transmises aux chercheurs pour évaluer sa résistance face aux changements drastiques de température.

En parallèle, un autre satellite, issu d’une collaboration entre l’Agence spatiale européenne et la JAXA, étudiera le rôle que les nuages pourraient jouer dans la lutte contre le changement climatique. Nom de code : “EarthCARE”. Ce dernier sera en orbite à près de 400 km au-dessus de la Terre pendant trois ans.

Une double avancée technologique et environnementale que l’humanité attend avec impatience et curiosité.

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