Tl;dr
- La crise du logement à Paris atteint un niveau critique impératif.
- Le nombre d’appartements disponibles à la location a drastiquement chuté.
- Les résidences secondaires et l’augmentation des logements vacants sont en grande partie responsables de la situation.
- La situation pose une menace sérieuse pour les étudiants cherchant un logement à Paris.
Une crise du logement sans précédent à Paris
La crise du logement à Paris atteint désormais un niveau alarmant. Jacques Baudrier, adjoint au logement de la Mairie de Paris, prévient même d’une rentrée dramatique pour les étudiants parisiens et franciliens.
L’augmentation exponentielle de la crise pourrait déboucher sur un flux inévitable d’étudiants sans domicile selon l’adjoint.
Une flambée de logements vacants exaspère le problème
La situation préoccupante découle principalement du nombre croissant de logements vides et de résidences secondaires. «Paris devient une ville de pied à terre», déclare Baudrier, soulignant que près d’un logement sur cinq à Paris reste inoccupé.
L’adjoint propose de résoudre le problème en augmentant fortement la taxe sur les logements vacants et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Une pénurie de logements qui foudroie la population étudiante
La Mairie de Paris est consciente de la situation et s’efforce de fournir davantage de logements sociaux pour les étudiants. Cependant, le parc actuel de 13 000 logements sociaux restent insuffisants pour répondre aux besoins des 300 000 jeunes qui – bien qu’ils ne soient pas tous à la recherche d’un logement – suivent des études à Paris.
L’augmentation du temps de trajet pour les étudiants, provoquée par le manque de logements disponibles, ajoute une autre couche à ce problème urgent. Cette situation risque d’accroître le taux d’échec chez les étudiants, un grand nombre d’entre eux travaillant à côté de leurs études.
Une sombre projection d’avenir
La perspective ne semble pas s’éclairer d’après Barbara Gomez, conseillère déléguée en charge de l’encadrement des loyers. « Si on ne peut se loger alors on renonce à ses études », dit-elle à 20Minutes.
En vue de la situation préoccupante et des Jeux olympiques qui absorbent toute l’offre disponible, elle conseille aux étudiants de commencer leur recherche de logement dès le mois de juin pour ne pas être pris au dépourvu.
