Antibiorésistance : 750 000 vies pourraient être sauvées chaque année

ADN

Tl;dr

  • L’antibiorésistance cause 7 millions de morts annuellement.
  • Ce problème est censuré par The Lancet et l’Université d’Ibadan.
  • Les méthodes existantes de prévention permettent d’éviter 750 000 décès.
  • L’Assemblée des Nations Unies va traiter cette question en 2024.

L’Antibiorésistance, un ennemi planétaire en émergence

La guerre contre les bactéries résistantes aux antibiotiques, aussi appelées “superbactéries”, n’a jamais été aussi acharnée. L’on dénombre approximativement 7 millions de décès chaque année causés par ces infections, représentant 1 mort pour 8 sur Terre, selon les colonnes de The Lancet.

Les populations vulnérables, des victimes collatérales

Parmi ces décès, une “importante part des victimes sont des nourrissons, des enfants, des personnes âgées ou souffrant de maladies chroniques”, avertit le Pr Iruka Okeke de l’Université d’Ibadan au Nigéria.

De par leur métabolisme fragile, ils sont plus sensibles aux infections bactériennes d’antibiorésistance, rendant la prise en charge plus complexe et délicate.

Une augmentation de la résistance aux antibiotiques

Selon l’étude, le Pr Okeke souligne la hausse de la résistance aux antimicrobiens, exacerbée par l’utilisation inappropriée des antibiotiques dans le cadre de la pandémie du Covid-19.

Ces nouvelles triomphent des antibiotiques, menaçant ainsi l’épine dorsale de la médecine moderne et entraînant “déjà des décès et des maladies qui auraient autrefois été évités”.

Des solutions salutaires pour faire barrage à l’antibiorésistance

Pour endiguer cette spirale infernale, nous disposons d’outils efficaces de prévention d’infections qui, chaque année, pourraient épargner environ 750 000 vies. Ceci implique d’améliorer l’hygiène dans les établissements de santé, de faciliter l’accès à un assainissement potable et de renforcer la campagne de vaccination, surtout chez les enfants et les femmes enceintes.

La lutte contre l’antibiorésistance passera à l’échelle supérieure lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024. Le but est d’atteindre l’objectif “10-20-30” d’ici 2030 : réduire de 10% la mortalité due à l’antibiorésistance, diminuer de 20% l’usage inapproprié d’antibiotiques chez l’humain et de 30% chez les animaux.

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